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Transition écologique : les jeunes sont-ils soucieux de l’environnement ?

transition écologique jeunes

Sommes-nous en pleine transition écologique ? Depuis le début du 21ème siècle, nous connaissons l’enchaînement de crises écologiques (extinctions massives de certaines espèces, réchauffement climatique …) qui, au fil des années, ont entraîné une crise écologique globale. Aujourd’hui, les problèmes environnementaux sont majeurs et en tête des préoccupations.

L’environnement, une préoccupation majeure chez les jeunes ?

Eco-anxiété 

56% des 18-34 ans estiment que la pandémie les a rendus plus préoccupés par le changement climatique et par l’importance de préserver l’environnement.

La crise du Covid-19 a permis une prise de conscience sur nos façons de consommer, sur notre rapport à la nature et sur le monde dans lequel nous vivons. 

Les jeunes n’ont pas été épargnés par cette prise de conscience et par les inquiétudes qui l’accompagnent. D’après une étude de Bulb et YouGov, 56% des 18-34 ans estiment que la pandémie les a rendus plus préoccupés par le changement climatique et par l’importance de préserver l’environnement. “L’environnement et la transition écologique sont devenus une préoccupation majeure chez les jeunes qui estiment que les conditions de vie vont considérablement se dégrader dans les temps à venir” (CREDOC). 

Les 18-30 ans ont grandi avec les différentes notions de crise (économique, écologique et sanitaire) et sont aujourd’hui les plus impactés. A l’heure où ils sont censés se projeter et construire leur avenir, ils sont confrontés à de nombreuses problématiques qui le rendent totalement incertain. Certains ont l’impression de devoir payer les pots cassés des générations précédentes, d’autres se sentent plus ou moins concernés ou sont dépassés par tout ce qui est demandé aux nouvelles générations. Malgré tout, il en ressort un point commun : la nécessité d’agir. 

Des envies de changement

70% chez les 18-24 ans sont en faveur d’une transition écologique pérenne.

58% des Français sont en faveur d’une transition écologique pérenne et cette proportion atteint les 70% chez les 18-24 ans (étude de Bulb et YouGov). Une étude réalisée en 2019 par le CREDOC montre que 56% des 18-24 ans font attention à leur consommation de biens et de vêtements en réduisant les achats et en prolongeant leur durée de vie ; 25% d’entre eux ne le font pas encore mais sont prêt à passer le cap et 19% ne sont pas prêt à le faire. 

La sensibilisation aux questions environnementales est de plus en plus forte mais elle n’est pas suffisante pour un changement total des comportements. Notre société de consommation nous pousse à avoir des comportements hédonistes. Il est donc indispensable d’avoir des leviers d’actions pour pousser à une consommation plus responsable et respectueuse. 

Quelques exemples de leviers d’actions :

  • Montrer les bénéfices personnels
  • Montrer des exemples concrets et positifs d’action
  • Rendre les pratiques durables socialement attrayantes et désirables

Quelles actions les jeunes mettent-ils en place ?

“ Le nombre de mentions sur les sujets de nature et de biodiversité a augmenté de 65 % entre 2016 et 2020 sur Twitter.” 

Rapport de l’Economist Intelligence Unit

Des actions au quotidien

Les questions environnementales et de transition écologique sont au centre des préoccupations et de nombreux jeunes mettent en place des actions concrètes dans leurs quotidiens. 

  • Privilégient les transports 
    • Marche
    • Vélo
    • Transport en commun
    • Covoiturage
  • Trouvent des alternatives à l’achat de neuf
    • Achat d’occasion
    • Emprunt
    • Troc
    • Réparation
    • Réemploi

Un combat commun

« La sauvegarde de l’environnement est la capacité des jeunes à se remettre au cœur du jeu politique. A partir du moment où on décide d’agir, on agit pour soi, pour les autres et pour l’avenir. C’est affirmé et même scandé. C’est une génération qui impacte, qui réinvente des espaces politiques, met les enjeux climatiques à l’agenda politique, en fait valoir les intérêts et l’urgence. Tout cela bouleverse, de fait, les modes de pensée et de consommation. La jeunesse de l’environnement est diffusionniste » 

Stewart Chau

Les jeunes ont cette force et détermination pour créer des mouvements et se regrouper autour d’un combat commun. Depuis plusieurs années, de nombreuses mobilisations ont eu lieu : manifestations, festivals, événements participatifs … Ils sont prêts à changer leur mode de vie et de consommation et à le partager. 

A découvrir : Le Relais Jeunes 

Mais malgré leurs envies de changement, ils ne veulent pas être les seuls à agir ! Une étude montre que 43% des 18-24 ans pensent que “ce sont les entreprises qui peuvent avoir un réel impact et faire changer les choses. Ils veulent voir des évolutions positives dans les entreprises.”

Les jeunes sont-ils à la recherche de sens ?  

Conscience écologique en milieu scolaire

L’éducation écologique permet d’ancrer ces valeurs et d’en faire un point d’honneur dans leur vie d’adulte.

Dès la primaire, les enfants sont sensibilisés et apprennent certains gestes écologiques :

  • Le tri des déchets
  • L’importance des transports en commun
  • Faire attention à sa consommation d’eau et d’électricité

Au collège et au lycée, des éco-délégués sont élus. Ils ont pour mission de relayer les connaissances, mettent en place des actions écologiques, les réalisent et les évaluent. 

Cette sensibilisation mêle trois dimensions (cognitive, affective et comportementale) pour réussir à atteindre et trouver un équilibre entre trois objectifs :

  • Faire comprendre 
  • Éveiller l’intérêt 
  • Faire agir

Cette éducation écologique permet d’ancrer ces valeurs et d’en faire un point d’honneur dans leur vie d’adulte. 

De nombreuses actions ont également lieu dans les universités. Les étudiants essayent de faire bouger les choses sur les campus. 

Leurs buts sont :

  • D’amener plus de connaissances sur les enjeux environnementaux actuels et futurs grâce à la création de cours,  
  • De vivre dans des universités aux normes durables.

Ces actions ont permis certains changements comme la création d’un potager partagé et d’une ruche pédagogique à Nanterre Université ou la création d’un master Science in Global & Sustainable Business à l’EDHEC. 

De plus en plus de cursus sont créés pour former les étudiants aux enjeux sociaux-écologiques (licences, master, bachelor, formation…). 

Prise de conscience en milieu professionnel

Ce sont principalement les jeunes qui apportent ce nouveau souffle écologique dans les entreprises.

Depuis la crise sanitaire, “un Français sur cinq ne perçoit ni l’utilité, ni le sens de son travail”. 18% ont l’impression d’occuper un poste vide de sens, qui n’a pas vraiment d’utilité pour la société. Les différents confinements ont permis d’en prendre conscience et d’essayer d’y remédier. Certains ont décidé d’agir au sein de leurs entreprises avec la mise en place d’actions, d’autres ont fait le choix de changer d’emploi pour en retrouver un qui correspond à leurs valeurs écologiques. 

Ce sont principalement les jeunes qui apportent ce nouveau souffle écologique dans les entreprises. Ils ont envie et besoin de changement pour être en accord avec leurs valeurs et réussir à se projeter favorablement dans leur vie professionnelle. D’après une étude réalisée par l’Edhec, 50% des étudiants ont comme principaux critères de choix d’une entreprise “la démarche RSE et le respect des principes du développement durable”.

De plus en plus d’entreprises font également le choix de l’enjeu climatique et environnemental. Les politiques RSE (responsabilité sociétale des entreprises) sont en plein essor. Le social, l’économie et l’environnement deviennent des piliers fondamentaux pour une entreprise durable. 

Selon le ministère de l’Environnement, en 2018, 530 000 offres d’emploi portaient sur les métiers de l’économie verte. L’engagement des entreprises devient un élément important dans la recherche d’emploi des jeunes qui arrivent sur le marché du travail. 

« Depuis le début de la crise sanitaire, nous voyons de plus en plus un véritable engouement de ces jeunes qui ont envie de changer les choses » 

Alan Le Guern, fondateur de la plateforme JobSense.

Des solutions RSE

Plusieurs solutions RSE existent et peuvent être mises en place dans les entreprises pour changer leurs impacts sur l’environnement :

La jeunesse a pris conscience de la catastrophe écologique et sociale. Aujourd’hui, sans s’en rendre vraiment compte, ils créent une chaîne qui prend de l’importance. Chaque petite action peut avoir de gros impacts et faire de grandes évolutions.

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