Les 10 indicateurs clés pour mesurer l’impact du réemploi en entreprise
Pourquoi suivre les indicateurs impact du réemploi en entreprise ?
Mesurer les indicateurs de l’impact du réemploi en entreprise est devenu indispensable pour piloter sa stratégie RSE et économie circulaire.
Le réemploi de matériel professionnel en entreprise s’impose aujourd’hui comme un levier majeur de l’économie circulaire. Mais pour convaincre ses parties prenantes et piloter efficacement sa stratégie, une entreprise doit pouvoir mesurer concrètement ses résultats.
Quels sont les indicateurs les plus pertinents pour évaluer l’impact du réemploi ? Voici les 10 KPI incontournables à suivre.
1. Le volume de matériel réemployé
C’est l’indicateur d’impact de base : mesurer la quantité d’objets, équipements ou fournitures qui ont été réemployés plutôt que jetés ou remplacés par du neuf.
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Exemple : nombre de bureaux, chaises, ordinateurs ou équipements industriels réutilisés.
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Intérêt : permet de quantifier directement la réduction des déchets et d’évaluer la dynamique de réemploi dans le temps.
2. Les économies financières générées
Le réemploi est aussi un levier d’optimisation budgétaire.
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Indicateur : Coût d’un achat neuf évité.
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Exemple : réemployer du mobilier de bureau au lieu d’en racheter permet de réaliser des économies substantielles sur les achats.
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Intérêt : chiffrer les gains financiers permet de mobiliser les directions achats et financières autour de la démarche.
3. Le chiffre d’affaires généré par la revente
Le réemploi ne se limite pas à l’économie de ressources : il peut également devenir une source de revenus directs.
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Indicateur : montant total du chiffre d’affaires issu de la revente de matériel professionnel via une plateforme de réemploi.
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Exemple : une entreprise revend son matériel informatique ou mobilier inutilisé à d’autres acteurs (PME, TPE…), et même a ses salariés.
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Intérêt : cet indicateur met en avant la dimension économique du réemploi, et démontre qu’il peut transformer un coût (stockage, déchets) en recette supplémentaire.
4. La réduction des déchets évités
Chaque objet réemployé, c’est un déchet en moins à traiter.
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Indicateur : poids ou volume de déchets évités grâce au réemploi.
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Exemple : un bureau réemployé représente environ 80 kg de déchets évités.
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Intérêt : cet indicateur valorise l’impact environnemental concret et peut être intégré au bilan carbone de l’entreprise.
5. Les émissions de CO₂ évitées
Le réemploi contribue directement à la réduction des émissions carbone, en limitant la production de biens neufs et le traitement des déchets.
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Indicateur : tonnes de CO₂ évitées calculées via des facteurs d’émissions (Base ADEME et autres). Exemple : réemployer un ordinateur portable peut éviter jusqu’à 300 kg de CO₂.
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Intérêt : cet indicateur est central pour le reporting RSE et la communication climat.
6. Le taux d’engagement des collaborateurs
Le réemploi n’est pas seulement une question de logistique, c’est aussi un projet collectif.
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Indicateur : nombre de collaborateurs impliqués dans les démarches de réemploi (utilisation de la plateforme, participation aux projets RSE, suggestions d’amélioration).
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Exemple : suivi des connexions et annonces publiées sur une plateforme de réemploi interne comme MyTroc Pro.
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Intérêt : mesurer l’adhésion interne permet de valoriser la dimension humaine et culturelle du réemploi.
7. Les dons aux associations et l’impact sociétal
Le réemploi ne passe pas uniquement par la revente : il peut aussi prendre la forme de dons de matériel professionnel à des associations, écoles, structures de l’ESS ou collectivités locales.
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Indicateur : volume ou valeur des dons réalisés (en euros ou en nombre d’objets).
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Avantage fiscal : en France, ces dons peuvent ouvrir droit à une réduction fiscale (par exemple 60 % du montant pour les entreprises, dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires HT – dispositif du mécénat d’entreprise).
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Impact sociétal : renforcer le maillage local et les partenariats avec des acteurs du territoire (associations d’insertion, écoles, collectivités).
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Exemple : un groupe qui donne du mobilier à une association locale contribue à l’économie circulaire, soutient l’emploi solidaire et valorise son image RSE.
8. L’image de marque et la réponse à la pression sociétale
Au-delà des gains financiers et environnementaux, le réemploi est un atout stratégique pour la réputation d’une entreprise.
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Image externe : les consommateurs, clients et investisseurs exigent de plus en plus de transparence et valorisent les organisations engagées dans l’économie circulaire.
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Image interne : les collaborateurs sont fiers de participer à un projet porteur de sens, ce qui renforce la cohésion et l’attractivité employeur.
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Pression sociétale : le réemploi répond à une attente croissante de la société civile, des ONG et associations, mais aussi aux nouvelles générations qui choisissent leurs marques et leurs employeurs selon leurs engagements RSE.
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Effet long terme : une entreprise qui intègre le réemploi renforce sa légitimité et sa résilience face aux évolutions réglementaires et aux attentes sociales.
9. L’emprise au sol évitée
Le réemploi permet de désengorger les espaces de stockage en valorisant les biens inutilisés au lieu de les entreposer.
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Indicateur : surface (en m²) libérée grâce au réemploi ou à la redistribution de matériel professionnel.
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Exemple : un hôpital ou une entreprise qui réemploie du mobilier évite d’occuper des dizaines de m² de stockage inutile.
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Intérêt : cet indicateur traduit l’impact du réemploi en termes de gestion immobilière et de rationalisation des espaces, un enjeu majeur pour les grandes organisations.
10. La traçabilité et la conformité réglementaire
Un indicateur essentiel du réemploi est la capacité à tracer et prouver les actions réalisées.
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Indicateur : nombre de flux tracés, pourcentage d’objets réemployés documentés, certificats délivrés.
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Conformité : permet de répondre aux exigences des lois récentes (ex. loi AGEC, reporting CSRD, obligation RSE).
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Avantage stratégique : prouver son impact avec des données fiables renforce la crédibilité auprès des auditeurs, investisseurs et parties prenantes.
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Outil clé : l’utilisation d’une plateforme digitale de réemploi (comme MyTroc Pro) facilite la centralisation et la traçabilité de tous ces flux.
Conclusion : mesurer les indicateurs impact du réemploi en entreprise pour accélérer sa stratégie RSE
Suivre et mesurer les indicateurs impact du réemploi en entreprise permet de transformer une démarche écologique en véritable levier stratégique.
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Les indicateurs financiers (économies, chiffre d’affaires, fiscalité) rassurent les directions achats et financières.
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Les indicateurs environnementaux (déchets évités, CO₂, emprise au sol) renforcent le reporting RSE et la conformité réglementaire.
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Les indicateurs sociaux et sociétaux (dons, image de marque, engagement collaborateurs) créent de la valeur humaine et relationnelle.
Avec une solution digitale comme MyTroc Pro, les entreprises disposent d’un outil unique pour centraliser, tracer et valoriser leurs données de réemploi.
Une manière concrète de répondre à la pression sociétale, de respecter les obligations réglementaires et de renforcer son positionnement dans l’économie circulaire.
En intégrant ces 10 indicateurs impact du réemploi en entreprise, chaque organisation peut démontrer son engagement et transformer ses ressources dormantes en opportunité stratégique durable.
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