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Comment le réemploi peut réduire l’empreinte carbone de votre entreprise ?

Extraire, produire, consommer et jeter, ce schéma vous semble-t-il familier ? Eh bien, notre système économique actuel est basé sur ces 4 principes. Une croissance infinie dans un monde fini…

En 2017, la production de déchets en France représente 326 millions de tonnes (Mt), dont 224 Mt pour le secteur du BTP et 70,3 Mt pour les activités économiques (y compris les collectivités) en dehors de la construction, 31,7 Mt pour les ménages.

ADEME

Pourtant, il est possible de consommer de manière plus durable grâce à l’économie circulaire et notamment avec le réemploi.

Aujourd’hui, les entreprises sont de plus en plus conscientes de leur impact sur l’environnement et cherchent des moyens de réduire leur empreinte carbone. Dans ce contexte, le réemploi apparaît comme une solution pertinente et efficace.

Dans cet article, nous allons examiner les avantages du réemploi pour les entreprises et comment les entreprises peuvent procéder pour mettre en place cette pratique.

Qu’est-ce que le réemploi ?

Le réemploi consiste à donner une seconde vie à un produit plutôt que de le jeter ou de le recycler. Cela peut se faire par de la vente, du don ou de l’échange.

La mise en pratique du réemploi permet de prolonger la durée de vie d’un produit et d’éviter le gaspillage, les déchets et l’extraction de matières premières. 

Au sein des entreprises, le réemploi peut avoir un impact considérable sur leur bilan carbone. 

Nous vous recommandons de lire : Le réemploi, qu’est-ce que c’est ?

Différence entre le réemploi et le recyclage

Le recyclage consiste à transformer des déchets en nouveaux produits. Le réemploi, quant à lui, permet de prolonger la durée de vie d’un produit en l’utilisant à nouveau dans son état initial. 

En ce sens, le réemploi est plus avantageux pour l’environnement que le recyclage car il évite l’utilisation de nouvelles ressources, d’emballages, de transports, ainsi que les coûts énergétiques et de pollution dues à la fabrication de nouveaux produits.

Maintenant que le concept de réemploi est clair, voyons comment il est lié au bilan carbone d’une entreprise !

Les scopes du bilan carbone : Quelle est la place du réemploi ?

Pour mieux comprendre le contexte, examinons rapidement ce qu’est un scope et à quoi ils servent.

À découvrir : Stratégie bas carbone : Comment la déployer au sein des entreprises ?

Les scopes d’émissions  1, 2 et 3, de quoi s’agit-il ?

Il existe différentes méthodes pour calculer les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise :

1.Le Bilan Carbone 

Pour rappel : Le Bilan Carbone© est un outil et une méthode réglementaire mise en place par l’Ademe. 

Ce bilan carbone, est obligatoire pour plusieurs types d’entreprises : 

    • Celles qui ont 500+ salarié·es  ou 250+ pour les départements d’Outre-Mer ; 
    • Les collectivités territoriales de 50 000+ habitant·es ;
    • Les établissements publics de 250+ agent·es.

2. Le GHG Protocol

3. La norme ISO 14064, etc

Afin de classer ces émissions d’une manière standard pour toutes les méthodologies, trois périmètres appelés « scopes » sont utilisés.

  • Le Scope 1 correspond aux émissions directes résultant des activités de l’entreprise, telles que la combustion de carburants dans les véhicules de l’entreprise ou dans les installations de chauffage et de climatisation.
  • Le Scope 2 correspond aux émissions indirectes associées à la consommation d’énergie par l’entreprise, provenant de la production d’électricité, de chaleur ou de vapeur achetée auprès de fournisseurs externes.
  • Le Scope 3 correspond aux émissions indirectes qui sont liées à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise, y compris la production de matières premières, la fabrication de produits sous-traités, le transport de marchandises et la gestion des déchets.

Cet scope comprend 16 sous-catégories d’émissions, voici quelques unes :

  • l’achat de produits et de services : matériel informatique, mobilier ; 
  • les déchets générés : ceux issus des processus de production ;
  • la fin de vie des produits vendus : réutilisation ou recyclage des produits ; 
  • les autres émissions indirectes.

Bingo, vous avez deviné ! C’est là qu’intervient la gestion des équipements professionnels, des déchets et des achats, et donc le réemploi.

Dans ce contexte, la réutilisation des équipements inutilisés, stockés ou en surplus est une réelle opportunité pour les entreprises de limiter leur empreinte carbone.

80% des objets manufacturés sont jetés dans les 6 premiers mois. Agoria

Le matériel professionnel mérite lui aussi une seconde vie !

Les entreprises et l’industrie en général sont l’un des plus gros producteurs de déchets. Les déménagements, la rénovation des lieux de travail, le manque de temps pour la gestion des stocks et les achats, l’augmentation du nombre de télétravailleurs et bien d’autres facteurs font qu’une grande partie du matériel professionnel encore utile est stockée et souvent jetée.

En 2017, la production de déchets en France représente 326 millions de tonnes (Mt), dont 224 Mt pour le secteur du BTP et 70,3 Mt pour les activités économiques (y compris les collectivités) en dehors de la construction, 31,7 Mt pour les ménages.

ADEME

Le réemploi peut être appliqué à de nombreux types d’objets, tels que le mobilier, les équipements électroniques, les EPI, les matériaux de construction, etc.

Notre solution

Les plateformes en marque blanche MyTroc sont un exemple de solution RSE de réemploi parfaitement adaptée aux entreprises. Elles permettent de référencer toutes les ressources disponibles, stockées, non utilisées, sous exploitées, invendues, en surplus, au sein d’une organisation,  afin de mettre en relation l’offre et le besoin. 

Elles permettent aux salariés de mettre en vente, en don ou d’échanger des objets dont ils n’ont plus besoin, avec d’autres collaborateurs, sites ou services qui en ont l’utilité, et ainsi éviter des achats neufs redondants. 

Cette plateforme favorise la circulation de matériel professionnel, ce qui permet :

  • De réduire les déchets ;
  • De réaliser des économies ;
  • De créer du lien salarial.

« Déjà plus de 1 000 objets réemployés grâce au service qui donne une seconde vie pro aux objets pro au sein d’ENEDIS, soit 129 900 kg de déchets évités et 513 000 kg de CO2 eq évités grâce à la plateforme de Réemploi et l’engagement des collaborateurs »

Nicolas Perrin, Directeur du Pôle RSE ENEDIS

Au total, 57% du matériel proposé trouve une seconde vie via ces plateformes de réemploi et de l’implication de ses utilisateurs (salariés).

Pour un grand groupe, c’est en moyenne un million d’euros économisés et 450 tonnes d’équivalent CO2 évitées par an, grâce aux milliers d’objets réemployés en interne. Une calculette carbone intégrée aux plateformes génère des données directement exploitables dans les rapports RSE. 

Adopter le réflexe du réemploi dans les entreprises, permettra non seulement d’améliorer les chiffres du reporting RSE mais aussi de faire un vrai geste pour la planète.

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