Taxonomie verte : un cadre européen pour orienter les entreprises vers une économie durable
Face à l’urgence climatique et à la nécessité de rediriger les flux financiers vers des activités durables, l’Union européenne a mis en place un outil central : la taxonomie verte.
Ce cadre de référence vise à définir clairement ce qui est “durable” du point de vue environnemental, afin d’aider les entreprises, investisseurs et institutions à évaluer l’impact écologique de leurs activités.
Mais concrètement, que recouvre la taxonomie verte ? Comment s’applique-t-elle ? Et en quoi le réemploi ou la réduction des déchets y trouvent-ils leur place ?
Qu’est-ce que la taxonomie verte ?
La taxonomie européenne est un système de classification des activités économiques durables adopté en 2020 dans le cadre du Green Deal.
Elle a pour objectif d’établir une liste commune d’activités considérées comme ayant un impact environnemental positif, afin de :
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Orienter les investissements vers les projets verts,
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Harmoniser les pratiques entre pays européens,
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Lutter contre le greenwashing,
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Et favoriser la transition écologique des entreprises.
Pour être considérée comme “durable” selon la taxonomie, une activité doit :
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Contribuer substantiellement à au moins un des six objectifs environnementaux définis par l’UE,
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Ne pas causer de préjudice important (principe “Do No Significant Harm” ou DNSH) à un autre objectif,
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Respecter les garanties sociales minimales (droits humains, conventions OIT, etc.).
Les six objectifs environnementaux de la taxonomie verte
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Atténuation du changement climatique
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Adaptation au changement climatique
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Utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines
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Transition vers une économie circulaire
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Prévention et réduction de la pollution
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Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes
C’est dans les objectifs n°4 et n°5 que s’inscrivent directement les démarches de réemploi, de réparation et de réduction des déchets.
Réemploi et économie circulaire : une contribution directe à la taxonomie verte
Le réemploi est pleinement reconnu par la Commission européenne comme un levier prioritaire de la transition vers une économie circulaire.
Il contribue à deux des six objectifs de la taxonomie :
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Objectif n°4 : Transition vers une économie circulaire, en allongeant la durée de vie des produits et en réduisant la consommation de ressources vierges,
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Objectif n°5 : Réduction de la pollution, en limitant les déchets, les transports et la production de nouveaux équipements.
Les plateformes de réemploi professionnel, comme MyTroc Pro, s’inscrivent donc au cœur de cette logique européenne, en permettant aux entreprises de :
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Réduire leurs achats neufs et leur empreinte carbone,
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Mesurer leurs gains environnementaux (tonnes de CO₂ et de déchets évitées),
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Et valoriser leurs actions dans le cadre du reporting extra-financier (CSRD, taxonomie, plan climat, etc.).
Taxonomie verte et reporting : quels impacts pour les entreprises ?
Depuis 2024, la directive CSRD impose aux grandes entreprises de publier des informations détaillées sur la durabilité de leurs activités.
La taxonomie verte devient alors l’outil de référence pour mesurer la part “verte” du chiffre d’affaires, des investissements et des dépenses d’exploitation.
Trois indicateurs clés sont à déclarer :
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Le chiffre d’affaires éligible et aligné à la taxonomie (activités durables selon l’UE),
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Les dépenses d’investissement (CapEx) alignées,
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Les dépenses d’exploitation (OpEx) alignées.
Les entreprises engagées dans le réemploi, la réutilisation, la réparation, la mutualisation d’équipements ou la gestion circulaire des ressources peuvent donc valoriser ces actions comme activités “alignées” sur la taxonomie verte.
Le réemploi comme indicateur concret de durabilité
Au-delà de la conformité réglementaire, la taxonomie incite les entreprises à passer d’une logique de conformité à une logique de transformation.
En intégrant le réemploi dans leurs processus d’achat et de gestion de matériel, les organisations :
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Réduisent leurs émissions directes (scope 3),
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Allègent leurs bilans carbone,
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Améliorent leur score ESG,
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Et renforcent leur crédibilité dans les appels d’offres publics intégrant désormais des clauses environnementales (AGEC, SPASER, etc.).
Sur les plateformes MyTroc Pro, ces impacts sont tracés et mesurés en temps réel, facilitant la valorisation des résultats dans les reportings CSRD et taxonomie.
En résumé
Objectif | Contribution du réemploi |
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Atténuation du changement climatique | Réduction du CO₂ via évitement d’achats neufs |
Transition vers une économie circulaire | Allongement de la durée de vie des équipements |
Réduction de la pollution | Moins de déchets, moins de transport |
Création de valeur | Réduction des coûts et reporting RSE valorisable |
Conclusion
La taxonomie verte n’est pas une simple contrainte réglementaire : c’est une boussole stratégique pour les entreprises qui veulent s’inscrire dans une trajectoire durable, mesurable et transparente.
En intégrant des solutions de réemploi et de réutilisation à grande échelle, les organisations contribuent directement à deux objectifs centraux de la taxonomie, tout en renforçant leur performance économique et extra-financière.
♻️ Chez MyTroc Pro, nous accompagnons les grands groupes dans cette démarche en rendant le réemploi mesurable, traçable et valorisable dans leurs indicateurs CSRD et taxonomie verte.
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